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Le hockey

Le hockey

|| RÉGLEMENT

Les règles internationales du hockey sur glace sont édictées par la Fédération internationale (IIHF). C’est également le règlement qui s’applique dans les championnats nationaux de la plupart des pays, en dehors de l’Amérique du Nord.

En effet, aux États-Unis et au Canada (et bien que ces pays soient membres de l’IIHF), les ligues peuvent édicter leurs propres règles. Ainsi la Ligue Nationale de Hockey (NHL), ligue la plus importante, possède un règlement qui diffère quelque peu de celui de l’IIHF (notamment au sujet des combats, totalement interdits dans le règlement international).

Le règlement est appliqué par les arbitres et par les autres officiels. Les arbitres sont au nombre de deux ou trois (voire quatre pour la NHL et certains matchs importants comme les finales de championnats et de coupes nationaux et internationaux) suivant les catégories et veillent au bon déroulement du match, et entre autres, au signalement des pénalités. Deux arbitres de ligne (juges de ligne) indiquent notamment les hors-jeu et dégagements interdits.

|| ÉQUIPEMENT

L’équipement permet aux joueurs et joueuses d’évoluer sur la glace et d’être protégés contre les éventuels chocs que peut occasionner la pratique du hockey sur glace.

|| UN PEU D’HISTOIRE…

Le Canada doit être considéré comme le berceau du hockey. Le premier match s’y déroula, en 1855, mettant aux prises des soldats d’une garnison britannique, à Kingston. La Fédération internationale, l’IIHF (International Ice Hockey Federation) a été fondée en 1908 et en Amérique du Nord, la NHL (National Hockey League), en 1917. Dès 1920, le hockey sur glace était admis aux J.O… d’été, à Anvers, en attendant Chamonix et les premiers Jeux d’Hiver, en 1924.

C’est dans le fracas des crosses et une ambiance survoltée que se déroulent les grands matches de hockey sur glace, sport dont le phénomène de popularité n’a cessé de croître à la fin du XXème siècle et qui peut être considéré comme une sorte de transposition sur la glace du football.

Avec le hockey, tout se déroule à un rythme sidérant et une vitesse affolante (près de 60 km/h) avec les raids incessants vers les buts, sans parler du full-contact permanent, toujours à la limite de l’agressivité, entre joueurs casqués (obligatoire depuis 1980), rembourrés, extrêmement déterminés, qui se ruent vers la cage… autant que sur l’adversaire. Les charges, en effet, sont admises depuis 1951.

Cela donne un spectacle haletant et fascinant que la télévision – sans parler de l’éclairage olympique – a su magistralement mettre en scène, surtout depuis que les grandes compétitions de la NHL en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) ont été diffusées régulièrement en Europe.

La tradition sur le Vieux Continent est forte aussi depuis longtemps dans les pays nordiques qui ont toujours brillé (Suède, Finlande surtout), la Suisse, la Tchécoslovaquie, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France et bien entendu l’URSS.

Celle-ci s’est affirmée comme une puissance mondiale à partir de 1956, étant même très dominatrice aux jeux Olympiques, de 1964 jusqu’à la mémorable surprise des Jeux de Lake Placid, en 1980: victoire et médaille d’or pour les Etats-Unis. Les Soviétiques, puis la CEI (1), avant l’éclatement de l’empire rouge, ont ainsi remporté huit titres olympiques sur douze entre 1956 et l’An 2000.

La Tchécoslovaquie, autre protagoniste en Europe, a aussi régulièrement brillé aux championnats du monde et aux J.O., la République Tchèque (séparée de la Slovaquie) remportant même le titre olympique, à Nagano, en 1998.

Six contre six! Un terrain de jeu de 60 mètres de long sur 30 mètres de large, ceinturé de balustrades et de parois en plexiglas. Trois tiers-temps de vingt minutes. Trois arbitres sur la glace et en chemise à rayures noires et blanches dont un arbitre en chef qui peut infliger des pénalités de deux, cinq ou dix minutes de prison, voire l’expulsion. Un palet en caoutchouc vulganisé de 7,62 cm de diamètre, 2,54 cm d’épaisseur, pesant 160 grammes. Des crosses en bois, fibre de verre ou carbone pour projeter le palet (appelé aussi puck ou rondelle) vers le but ou adresser des passes aux partenaires. Un équipement protecteur destiné à résister aux chocs avec notamment casque, coquille, épaulières, coudières, jambières, gants et patins en plastique ou cuir renforcés au bout… Et le match peut commencer!

Chaque équipe comprend vingt joueurs: deux gardiens, trois lignes de deux défenseurs, quatre lignes de trois attaquants. Les remplacements de lignes sont fréquents et s’effectuent de manière homogène selon les schémas tactiques des entraîneurs, généralement entre 45 et 90 secondes.

Le hockey sur glace est aussi le seul sport où les joueurs peuvent se déplacer derrière les buts, zone où souvent la bataille fait rage pour la conquête du palet tandis que veille le gardien devant sa cage de 1,83 mètre de large.

Le gardien de but est toujours la mascotte de son équipe mais aussi l’homme de base, voire l’homme providentiel. Ainsi, du temps de la splendeur de l’équipe soviétique, Vladislav Tretiak, du CSKA de Moscou, triple champion olympique, s’est-il affirmé comme le plus grand gardien de tous les temps.

Chaque goal est littéralement « harnaché » avec un équipement qui pèse pas loin de 20 kilos. Il porte un casque à grille, pour des raisons de sécurité, un plastron, d’énormes jambières larges, un bouclier d’une main pour parer les tirs violents et un gant renforcé pour saisir ou repousser le palet. Il a aussi une crosse plus large que celle des joueurs de champ.

Souvent le sort du match repose sur son efficacité. Ainsi, lors de la victoire surprise (4-3) des Américains, aux Jeux de Lake Placid (1980), les statistiques – dont on est très friand en hockey – avaient permis d’établir que James Craig, sur les sept matches du tournoi olympique, avait arrêté ou repoussé 163 tirs sur 178, soit un pourcentage de réussite de 91,6%! Il fut considéré, aux Etats-Unis, à l’époque, comme un véritable héros national.

Autre héros national: le Canadien Wayne Gretzky, considéré comme le joueur du siècle, le marqueur le plus prolifique, le coéquipier le plus généreux et l’équivalent en hockey de Michael Jordan au basket-ball. A Nagano, en 1998, Gretzky eut la malchance, pour sa première participation aux Jeux, à 37 ans, de ne pas connaître la réussite avec le Canada (4e). En dix-neuf saisons de NHL, il avait remporté quatre fois la Stanley Cup, portant le maillot des Edmonton Oilers, Saint Louis Blues, Los Angeles Kings et New York Rangers avec 82 buts (plus 122 en play-off) à son actif!

Le Canada, lors de plusieurs J.O. précédant ceux de Nagano, n’avait jamais pu présenter sa dream-team car chaque fois se déroulait, en même temps, la Stanley Cup et de toute façon, les stars professionnelles n’étaient pas admises aux J.O. avant que la règle soit assouplie.

L’ampleur du phénomène hockey en Amérique du Nord tient dans ces chiffres impressionnants: cinq millions de pratiquants aux Etats-Unis et Canada réunis.

A la fin du XXème siècle s’est développé le hockey sur glace féminin. Le premier titre olympique a été décerné à Nagano, en 1998, aux Etats-Unis. A noter qu’il s’agissait de vrai hockey et non de la ringuette, cette discipline très approchante et nettement moins « virile » qui a vu le jour au Canada pour les femmes et se pratique avec un bâton et un anneau en caoutchouc.